Depuis 2017, notre club est devenu membre de l’École Nationale d’Aïkido, la structure qui gère Shumeikan (à Bras, dans le Var), le dojo de Tamura sensei ainsi que la revue qui porte son nom. C’est également elle qui édite l’ouvrage Nobuyoshi Tamura shihan, son message, son héritage.
Cette adhésion, en tant que membre bienfaiteur, est surtout une façon pour le club, ses enseignants, et l’ensemble des pratiquants, de manifester leur attachement sincère à l’héritage de maître Tamura, figure emblématique de l’aïkido et de son développement en France, à travers la F.F.A.B, mais aussi en Europe, auquel il a consacré sa vie de 1964 à 2010, date de son décès.
« Je tiens avant toute chose à rappeler ici pourquoi j’ai voulu ce Dojo. Face à l’essor très rapide qu’a pris notre discipline, nous manquons cruellement de véritables enseignants et les conséquences de ce phénomène doivent apparaître clairement aux yeux de ceux qui savent voir.
L’Aïkido est une voie de perfectionnement de l’homme. Il ne suffit pas de posséder le brevet d’état ou d’avoir l’aval de son professeur pour enseigner… Vous qui avez la charge d’enseigner, n’êtes-vous pas conscients de ces limites ? Certains penseront sans doute qu’ils n’ont pas ce genre de problèmes, puisque leurs élèves sont satisfaits de leur enseignement qu’ils continuent donc à suivre la voie comme il leur chante, mais qu’ils sachent aussi qu’ils n’ont pas eu de liens étroits avec nous.
Ceux que nous voulons rassembler en ce dojo sont ceux qui se heurtent à des problèmes et qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour les résoudre. Je souhaiterais pouvoir y approfondir tout ce qu’il n’est pas possible de travailler réellement lors de stages ou des entraînements habituels. Il me sera donc impossible de pouvoir m’occuper de plus d’une trentaine de personnes à la fois. Les capacités des uns et des autres étant variables, je souhaite organiser différents types de stages afin de répondre aux besoins de tous. ». (Maître Tamura, en 1992, à propos de la fondation du dojo Shumeikan).