Réussites aux passages de grades nationaux

À l’issue de la session d’examen nationale du 11 juin, qui s’est tenue à Paris, le club d’aïkido de Noyelles les Seclin est fier de pouvoir vous annoncer la réussite de Dalila Hattab et Maya Leclercq au grade de sandan (3ème dan).

Ce double succès est l’aboutissement logique d’un engagement continu et d’une préparation soutenue au fil des années, qui leur a permis de continuer à élever leur pratique à un niveau supérieur, en perfectionnant leur technique et en en explorant encore de nouvelles dimensions. Il confirme surtout la sincérité de leur cheminement au sein du club et dans notre voie martiale, source de progrès personnels profonds et durables, qui vont bien au-delà de la simple pratique sur le tatami. Nous souhaitons sincèrement qu’elles puissent ainsi continuer à s’épanouir longtemps encore à travers la pratique de l’aïkido.

Un grade d’aïkido ne se prépare jamais seul et, à travers ces réussites personnelles, c’est l’ensemble du club qui est récompensé, chacun ayant pu contribuer à ce cheminement, par ses conseils, par son regard bienveillant ou, tout simplement, par les heures d’entraînement partagé. Aussi nous réjouissons-nous d’avance de pouvoir très prochainement fêter tous ensemble ces succès.

Nous félicitons également tous les autres candidats promus ce jour aux grades de sandan et yondan, et tout particulièrement Yannick Barbat, visiteur en résidence au club cette saison, qui obtient lui aussi le grade de sandan sur ses terres d’origines de Lyon ; ainsi que les amis des clubs voisins, et visiteurs réguliers depuis plusieurs années : Florent Hibon (Haute Corrèze Aïkido ; yondan), Caroline Guichet (Waziers ; yondan), Hélène Moreau (Vieux Lille / Lile Fives ; sandan).

Nous avons enfin une pensée amicale pour les candidats moins heureux, ajournés aujourd’hui. Par delà la déception légitime, c’est une authentique occasion de remise en question et, donc, de progrès qui leur est offerte, manifestation éminente de shoshin, l’esprit du débutant qui doit impérativement habiter tout pratiquant d’arts martiaux. Le véritable échec ne consisterait-il pas à ne pas réussir à s’en emparer dans cet esprit de construction ?

« SANDAN – C’est le début de la compréhension du kokyu ryoku (coordination de la puissance physique et du rythme respiratoire). L’entrée dans la dimension spirituelle de l’Aïkido, la finesse, la précision et l’efficacité technique commencent à se manifester. Il devient alors possible de transmettre ces qualités. » (Tamura Nobuyoshi)

Photographies (c) Cédric Chort